Château de Terraube

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Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

…

1600

1700

1800

1900

2000

1272

Construction initiale

XVIe siècle

Rénovation du donjon

1768

Agrandissement du logis

1773

Ajout de corps de logis

4e quart XVIIe siècle

Construction des communs

1790

Vente comme bien national

1816

Rachat par la famille de Galard

1988

Protection monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château ; la cage d'escalier avec sa rampe en fer forgé ; la fontaine dans les jardins, en contrebas de la terrasse (cad. AV 101, 109) : classement par arrêté du 26 février 1988 ; Salle à manger au rez-de-chaussée ; façades et toitures des communs (cad. AV 101, 109) : inscription par arrêté du 26 février 1988

Personnages clés


Famille de Galard	Propriétaire initial et racheteur du château en 1816.
Jean-Marie Depis	Acheteur du château comme bien national en 1790.
Guillaume Gras	Maître maçon participant à l'agrandissement du logis en 1768.
Jacques Lapeyronie	Maître maçon participant à l'agrandissement du logis en 1768.
Dominique Ducasse	Maître maçon participant à l'agrandissement du logis en 1768.
Guillaume Aurio	Artisan ayant ajouté deux corps de logis vers 1773.
Joseph Labarthe	Artisan ayant ajouté deux corps de logis vers 1773.

Origine et histoire du Château de Terraube

Le château de Terraube, de type gascon, a été construit vers 1272 pour la famille de Galard. Il a été transformé aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles et a bénéficié d'aménagements intérieurs au XIXe siècle. Transmis pendant des siècles dans la famille de Galard, il fut vendu comme bien national en 1790 à Jean‑Marie Depis puis racheté en 1816 par le vicomte de Galard; il appartient aujourd'hui au marquis de Terraube. À l'origine, le château se compose d'un corps principal rectangulaire flanqué de deux tours carrées aux angles nord‑est et sud‑ouest, configuration caractéristique des logis dits « gascons ». Ces châteaux, peu protégés et proches des tours‑salles, misent moins sur des dispositifs comme bretèches ou machicoulis que sur l'épaisseur des murs et l'étanchéité des niveaux inférieurs, qui ont cependant été largement ouverts quand le site a perdu sa fonction défensive. L'extrémité de l'éperon rocheux conserve des vestiges du château primitif, notamment une porte aménagée dans les remparts. Au sud se trouve l'ancien donjon, remanié au XVIe siècle. Entre ces deux massifs, les bâtiments élevés au XVIIIe siècle délimitent deux cours qui s'ouvrent sur les jardins et la campagne. Un perron de quatre marches conduit à une porte encadrée de bossages à refends. Au nord, entre les remparts et le château, les communs en hémicycle datés de 1690 s'ouvrent par un porche à ébrasement extérieur flanqué de pilastres; un passage aménagé au‑dessus permet l'accès aux communs depuis le château. Le couronnement a été refait au XVe siècle avec créneaux et archères ; chaque merlon est surmonté d'un boulet de pierre. Les communs datent de 1690 et l'agrandissement du logis a commencé en 1768 par les maîtres maçons Guillaume Gras, Jacques Lapeyronie et Dominique Ducasse, la façade portant la date 1769. Vers 1773, Guillaume Aurio et Joseph Labarthe ont ajouté deux corps de logis, et deux cheminées ainsi qu'une porte provenant de la « salle » de Ferrières furent remployées. Depuis le 26 février 1988, le château bénéficie de protections au titre des monuments historiques : classement pour les façades et toitures du château, la cage d'escalier et sa rampe en fer forgé, et la fontaine des jardins ; inscription pour la salle à manger du rez‑de‑chaussée ainsi que pour les façades et toitures des communs.